Une vie qui commence

Publié le par jeaninetutor

bb1f33f972b453e7cf0370942b2793aa.jpg3.5etoilesD'une très belle histoire sur le papier, Michel Monty en fait un très joli film poétique et offre un très beau rôle à François Papineau.

 

L'histoire

Après le décès soudain de son père, le jeune Étienne est décontenancé et s'entête à l'honorer par-delà la mort. Il revêt tous les jours le même habit que lui avait donné son défunt père médecin et se réconforte grâce à certains objets qui lui appartenaient, tels que ses instruments médicaux. Alors que sa mère, Louise, préfère effacer toutes traces de l'existence de son mari pour parvenir à reprendre le contrôle de sa vie et de sa famille, Étienne, quant à lui incapable d'abandonner la mémoire de son géniteur, exprime sa peine en se rebellant contre l'autorité et les siens.

 

Ca commence de la meilleure manière qu'il soit....même prévisible, la première demi-heure pose les bases d'une histoire simple d'une famille québécoise qui a tout pour être heureuse; lorsque le malheur frappe, elle se relevé avec fierté...

A l'opposé d'un Marécages, un début dans la vie (dont le titre naïf contraste avec son histoire plus subtile) offre un film réalisé comme un peintre achève une œuvre statique. L'humour souvent présent tend à éloigner le spectateur du drame et le tout est composé tel un tableau (le film misant beaucoup sur la lumière et la reconstitution d'époque) .

 

Seulement un des enfants peine à retrouver sa place comme désormais homme de la famille; imitation du père, adoration, autant de sentiments tendres et naïfs qui sont abordés avec poésie et simplicité. Ce tableau tient parfaitement jusque certaines longueurs.

Heureusement une fin imagée et artistique vient clore l'histoire de très belle manière.

 

 

Publié dans Films Québecois

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